VoirsaVoir se pose des questions sur une belle province du grand nord canadien. Déjà presque 500 000 emplois crées. Et ce n’est qu’un début ! OK ! Bravo pour ces ouvriers, d’ailleurs très très bien payés. Mais que se passe-t-il là-bas sur le terrain ?  – Les sables bitumeux y sont exploités, sur une surface équivalente à l’Angleterre. Comment exploite-t-on le site ? – D’abord, il faut raser toute la végétation pour accéder aux sables bitumeux. Ensuite le sable est concassé, traversé par de l’eau chaude mélangée à de la soude caustique, dont les rejets de soufre sont stockés avec nombre de produits toxiques dont le cyanure, le mercure entre autres, dans des bassins de décantation à l’air libre, avec un taux de rejet de CO2 non calculé.  Il faut extraire 2 tonnes de sable pour obtenir un seul baril de pétrole brut de 159 kg. Il y aurait un potentiel de 168 milliards de barils à extraire. Malheureusement qui veut vraiment que cette horreur cesse maintenant qu’elle est programmée? Les braves écolos qui proposent l’éolien, le solaire et autres alternatives au pétrole… Chacun dans sa sphère peut au moins déjà passer l’info pour réveiller nos consciences.