VOILA COMMENT LE SECRET MEDICAL VA DISPARAITRE dès 2020..

C’est ainsi qu’il nous faut éplucher la toute récente feuille de route d’Agnès Buzin, sur « Ma Santé 2022″… L’éplucher un peu comme une banane ! (Texte complet du projet, joint en bas de page).

« Ne rien dire. Ne rien voir. Ne rien entendre ». Une vieille histoire de singes… ou.. plutôt d’humains ! (photo E.G.).

Ce projet de loi sur la Santé… notre Santé, vient d’être adopté par le parlement, ce mardi 16 juillet 2019. Et Agnès Buzin a promis de mettre : »Une énergie folle à (le) déployer !« . Nous n’en doutons pas, d’autant que la mise en place à déjà commencé. D’abord avec l’éjection dans ce plan, de l’homéopathie, par dé-remboursement total, dès janvier 2021, sur le seul avis de la Haute Autorité de Santé (HAS), en juin dernier, arguant que l’homéopathie n’est pas prouvée scientifiquement. Et pourtant, plus de 50% de la population l’utilise, d’après les laboratoires Boisron, Weleda et Lehning, tout comme le disent les citoyens. Il y a aussi la suppression du « numerus clausus » en 2020, de la labéllisation de 500 à 600 hôpitaux de proximité, alors que déjà 205 services d’urgence sont en grève sur les 524. Ensuite, il y a quelques autres points dans ce projet qui font un peu froid dans le dos.

Il s’agit du dossier médical partagé des patients (Le : DMP), grâce à une plateforme numérique des données de santé : le HEALTH DATA HUB …     Le texte de madame Buzin précise :« Les pouvoirs publics se donnent les moyens d’analyser les données de santé à grande échelle » !!!

Avec : » – La mise en place d’un Service National de Cyber-surveillance en Santé en 2020   –  La mise en oeuvre d’un Centre de Gestion des Terminologies de Santé (CGTS) début 2020, afin de soutenir la structuration sémantique des données de santé ». 

« – Action 17 : Lancement du Health Data Hub. L’analyse des données de santé est essentielle pour faire avancer la recherche, éclairer le décideur et le citoyen. Pour de multiples raisons celles-ci sont aujourd’hui sous-utilisées. Les freins ne sont toutefois pas d’ordre techniques, mais plutôt organisationnels et culturels. Les surmonter nécessite en premier lieu de prendre acte d’une responsabilité collective autour d’un principe fondateur : les données de santé financées par la solidarité nationale constituent un patrimoine commun… Il est primordial d’en garantir un accès aisé et unifié, transparent et sécurisé. C’est la mission du Health Data Hub qui sera une structure issue de la transformation de l’actuel Institut National des Données de Santé (INDS), dont les missions seront renforcées. Le pilotage de la mise en oeuvre est confié au directeur de la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des statistiques). Pour info : c’est l’administration centrale des ministères sanitaires et sociaux, qui agit sous la tutelle du ministère de l’économie et des finances, du ministère des affaires sociales et de santé et du ministère du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social),

Le texte continue en insistant … « Au delà du Health Data Hub, la collection des données de santé dans les systèmes d’information, permettra d’évoluer vers une vraie approche populationnelle et épidémiologique. Echéances : début 2019″. …

AH ? Vous étiez au courant ? Où y a t-il une petite erreur de date sur l’écriture du projet ? … Mais : « Populationnelle » ?… Indeed ?… Bon, voilà ! Chacun sait lire et se trouve prévenu pour agir selon son droit de citoyen.

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