VOIRSAVOIR a été alerté par un excellent dossier du Collectif SSI, mis en page par notre confrère Nexus dans son numéro de janvier-février 2019, sur les imbroglios financiers, inconnus des assurés sociaux et qui animent les 500 milliards annuels que récupère notre Sécurité Sociale française …………. Petit historique du fil rouge, avec nos appréciations supplémentaires …

D’abord, l’Urssaf collecte l’argent des cotisations >>> Cet argent va dans les caisses nationales de l’Acoss (Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale) . Détail : Comme il est précisé sur leur site mis à jour le 21/09/2018 : « l’Acoss est un établissement public à caractère administratif (EPA), crée en 1967 par article de loi »……….. Et c’est là, où tout commence à se complexifier …. L’Acoss semble avoir bien du mal à gérer sa compta, et emprunte régulièrement à la CDC d’Etat (Caisse de dépôt et consignation), en lui payant des intérêts, alors que pourtant l’Etat ne règle pas ses parts patronales à l’Urssaf pour ses 7 millions de fonctionnaires ! >>> L’Acoss, manquant de sous, emprunte aussi à la CADES (Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale) un EPA crée par ordonnance le 24/01/1996, par L. Jospin. Cependant la CADES est aussi inscrite au registre de commerce et des sociétés ! … Est-ce possible ?…EPA et /ou EPIC alors ?…
Mais qu’est ce que fait exactement un EPA ? … Il gère le service public administratif. Cette structure est donc bien distincte des EPIC commerciaux (Établissement public industriel et commercial). Sauf que, il semble bien que le mélange des deux s’avère tout à fait réalisable légalement. C’est prévu dans les textes précisant l’objet juridique ! Des EPA peuvent donc être EPIC, si :« 1/ Objet du service : il doit s’agir d’une activité de vente ou de production de bien, ou d’une prestation de service. 2/ Origine des ressources : il s’agit d’un EPIC, lorsque les ressources viennent principalement de redevances perçues sur les usagers du service. 3/ Modalité d’organisation et de fonctionnement du service (critère de gestion) : lorsque ces modalités sont proches de celles d’une entreprise de droit privé, on penchera alors pour l’EPIC ». Ainsi la CADES est un EPA penchant vers un EPIC !!! Et puis, ce n’est pas tout, la pauvre CADES, reçoit et règle aussi les dettes de l’état qui lui sont imputées d’office, par différents ministres qui se sont succédé au fil des gouvernements. Alors pour s’en sortir, elle doit œuvrer avec de nombreuses banques internationales. Il semble, d’après le collectif SSI, que la chambre de compensation Clearstream, l’a aussi bien aidée sur deux comptes. La suite chiffrée est très longue et consultable sur Nexus (documents et notes, http://www.nexus.fr), car le dossier s’étoffe lourdement avec les multiples caisses de retraites, entre autres caisses, qui créent des OPCVM (Organismes de placements collectifs de valeurs immobilières), pour ainsi faire fructifier leurs fonds au maximum !
D’où l’importance aujourd’hui, d’être très au courant des méandres financiers qui nous manipulent. C’est par ces prises de conscience que notre monde peut devenir équitable ! Partageons donc nos informations ! L’association VOIRSAVOIR souhaite le Meilleur pour Tous, en ce début d’année 2019, du Cochon de Bois chinois ***